Andrew Thomson _-_ Andy sait-il dire oui ? _-_

Chapitre Premier, ou le quotidien d’un homme.

« Un brancard vite ! »

Dans l’hôpital c’était une véritable boucherie, ce n’était en fait pas vraiment ce qu’on appelait un jour comme les autres, aujourd’hui un car d’écoliers avait quitté la chaussée pour s’écraser contre un mur, résultats des courses douze blessés graves et huit légers. Il fallait les sauver et vite. Dire que ces gosses avaient entre quatorze et seize ans et qu’ils rentraient tous d’un voyage scolaire en Italie, tous dormaient ou presque, les rares qui ne dormaient pas étaient les seuls intacts, les seuls qui avaient vu le mur arriver et les seuls qui s’étaient préparés au choc.

« Andrew prépare les aux opérations, je veux trois anesthésies générales et un diagnostic dans 10 minutes. Demande à Isabelle de t’aider. »

Sitôt dit sitôt fait, dans ce genre de situation il n’y avait pas de temps à perdre, Andrew fit appel à toute l’aide possible et bientôt on emmena trois enfants au bloc opératoire pour diverses raisons, hémorragies internes, coma, commotion cérébrale… Il n’y avait rien de pire dans son métier que de devoir subir ce genre d’intervention, les résultats étaient après coup les plus beaux, les enfants étaient les êtres les plus reconnaissants qui existent. Dans le brouhaha qui régnait il entendit un bruit distinct, il devait rentrer chez lui, c’était l’heure, son service était fini, on le congédia en lui disant que l’équipe du matin était arrivée et que sa présence n’était plus vitale pour les enfants.

Le plus dur dans ce métier était de s’arrêter quand on vous le demandait, on ne pouvait décemment pas laisser mourir une vingtaine d’enfants juste parce que vos supérieurs vous avez ordonné de rentrer chez vous n’est-ce pas ? En fait le problème avec lui c’était qu’il était trop proche de ses patients. Il était trop attentionné envers eux, ses relations avec les patients dépassaient toujours le cadre du professionnalisme il était de toute façon le garçon le plus attentionné de la terre, jamais un enfant malheureux ne le restait longtemps et ses patients ne se perdait pas dans un mutisme morbide quand il était là. Une fois il avait même été nommé médecin le plus agréable du mois, en effet les personnes âgées avaient inventé un jeu qui consistait à savoir qui était leur infirmier préféré. Il était comme ça, il avait la petite douceur chocolatée pour tous les enfants qui pleurait l’absence de leurs parents, la petite blague et le petit ragot sur les autres médecins de l’hôpital à raconter à la mamie qui partait dans une petite dépression due à la perte de ses réflexes. En fin de compte il était juste la personne la plus empathique du monde, il consolait et donnait à tous ses malades pour les faire se sentir mieux.

Son intégrité était très prononcée et son amour pour les Hommes était aussi une des raisons pour lesquelles il faisait un métier aussi beau. Andy voulait sauver des vies autant que possible, bien sûr il n’était pas chirurgien mais sans les médecins combien de ces nombreux patients encore en vie seraient morts aujourd’hui ? Il avait cette intelligence là, celle qui permettait de ce préoccuper d’autrui. Mais vite, il était encore en blouse il fallait qu’il rentre chez lui sinon Maggie s’inquièterait.

Les draps étaient les plus confortables du siècle, était-ce vrai ou n’était-ce qu’une impression, impression due au fait qu’il était épuisé et que même sa peau, laissant apparaître une barbe de trois jours des plus séduisantes lui semblait douce comme de la soie ? Il était nu dans des draps blancs, ce même blanc que celui de l’hôpital, son esprit repartait dans la nuit qu’il avait passée quand sa sublime femme se retourna contre lui, réveillée, magnifique.

« Bonjour vous. »

Son sourire était radieux, et son innocence parfaite. Il l’embrassa laissant glisser ses mains sur la peau nacrée de sa douce, il était tellement amoureux d’elle qu’il lui semblait impossible que cet instant ne soit un jour dépassé par un autre plus beau. Les corps se chevauchaient, les langues se rencontraient à nouveau, les mains expertes de sa futur femme jouaient une partition des plus malignes. Jamais l’expression faire l’amour n’avait été aussi bien représentée, pendant une heure ils s’unirent autant physiquement que moralement, elle comprenait sa peine sans même qu’il ne lui parle, elle pensait ses blessures sans qu’il ne saigne. Elle compatissais à son travail et elle l’aimait d’autant plus qu’il était humain. Lui la caressait habilement, sans brutalité aucune faisant glisser ses doigts aussi fébrilement qu’un voile de tissus sur les zones érogènes de sa douce.

L’explosion eut lieu, dans un râle de jouissance ils retombèrent tous les deux, encore emmêlés lui dessous elle dessus, s’embrassant encore se touchant encore comme si c’était la dernière fois.

« Je vous aime ma Dame. »
« Vous me flattez très cher. »

Et ils rirent, c’était ça leur amour. Bientôt ils se marieraient et vivraient le reste de leur vie ensemble, heureux sans que rien n’écorche cette paix. Ils se sourirent une dernière fois puis elle posa sa tête contre son torse et tous deux s’endormirent.

Chapitre Second, Quand on parle mariage et appart’.

C’était le jour J, celui qu’ils attendaient tous les deux depuis si longtemps déjà… Tout était près, en fait, leurs parents avaient tout fait en fonction de leur budget, comprendre par là qu’ils avaient mis une somme d’argent colossale dans ce mariage. Il était l’heure maintenant, il était beau, ce jeune homme que toutes les amies de sa future épouse regardaient avec envie, se disant qu’après tout elles auraient bien aimé l’avoir lui comme cadeau pendant la soirée d’enterrement de vie de jeune fille, après tout ce n’étaient pas ce sac à main d’une grande marque, le tour en limousine, les gigolos et les massages faits par des éphèbes qui valaient une partie de jambes en l’air avec un aussi beau garçon que Andrew.

On entendit un énorme dérapage dans la rue, puis des cris, c’était lui. Il avait encore bu avec ses amis pour l’occasion, cela faisait trois jours qu’il buvait en l’hommage du mariage de son fils, mais s’il arrivait quoique ce soit il aurait arrosé un mariage fictif de bouteilles de champagnes à 1000$ pièce. Il sortit de l’église en courant, sentant une paire de regards féminins se poser sur son corps athlétique qui courrait mais ce qu’il sentit surtout c’était une main qui lui palpait la fesse gauche. Le pauvre Andy se retourna et contempla Madame Amanda, une ancienne patiente, qui lui souriait la pauvre dame n’avait pas toute sa tête et ne réalisait pas ce qu’elle faisait.

« C’est bien ferme, comme du poulet cuit. »

Il sourit à la réflexion de la vieille dame. Puis il vit la voiture de son père, cette magnifique pièce de collection qui fonçait droit dans l’arbre. Ce n’était pas possible qu’il lui fasse ça, il allait l’éviter au dernier moment, pas à lui, alors que, non ce n’était pas envisageable il allait tourner, il ne pouvait pas gâcher le mariage de son fils tout de même ?

Et si cher ami, il le peut, la preuve.

La voiture percuta le seul arbre de la place, n’allant pas trop vite le véhicule fut quand même endommagé mais le pire c’était que Maggie avait déjà manifesté sa douleur, et à en croire l’endroit qu’elle tenait elle s’était fracturée le poigné. Et merde !

Il grimpa dans sa voiture, une belle voiture de sport, belle mais chère, que son père lui avait payé pour un anniversaire, lequel ? Sûrement pas le bon, celui qui précédait l’âge légal pour conduire, forcément, puisque son père était toujours en décalage. Est-ce que les addictions sont héréditaires ? Cela devait être un peu vrai car si son père et lui partageait une addiction c’était celle au cannabis, rien de bien grave mais il fallait avouer que Andy en consommait de temps en temps pour pouvoir se détendre, et ce jour là il soupçonnait son père, nerveux, d’avoir consommé cannabis et boisson. Il était incroyable.

Andrew fit monter sa nouvelle ex-future femme dans la voiture et il démarra en trombe en direction de l’hôpital. Elle blottit sa tête sur les jambes de son mari, elle était sous le choc de l’accident et les larmes humidifiaient la cuisse d’Andy, pauvre Mag, elle était tellement géniale, pourquoi lui avait-il infligé ça à lui son propre fils !

« Désolé chérie, on va soigner ça. »

Et ce fût le cas, elle porta un plâtre et bientôt elle devient moins proche de lui, elle était rancunière c’était normal, son père à lui, avait gâcher le plus beau jour de leur vie commune. Cette foutue drogue, pourquoi aujourd’hui hein ? Il ne lui avait pas encore prouvé assez à quel point il était déçu que son fils n’aie pas pour ambition de reprendre la compagnie multi-milliardaire qu’il avait construite ? Quel imbécile, il savait très bien que son fils reprendrait un jour la gestion de cette fichue entreprise familiale qui était maintenant l’une des plus importantes sociétés d’aviation du monde. Son père avait eu la chance de faire ce qu’il voulait de sa vie, lui non, et après ? Rien ne contraignait cet homme usé par les heures de travail à lui pourrir la vie.

Deux jours après, ils visitèrent un appartement dans le plus beau bâtiment qu’il y ait dans Los Angeles, La Brea, une sorte de paradis immobilier. Ils entrèrent dans un magnifique neuf pièces avec deux salles de bains sublimes, bien que vides de décorations, des espaces immenses, des idées de constructions plein la tête, Maggie était aussi très enthousiaste et cela les rapprochait, ils partageaient un engouement commun pour cet appartement, le seul problème resterait le loyer, un tel palace pour deux c’était bien trop cher pour eux. On en demandait 9000$ par mois, évidemment le fait que cet appartement ne soit pas dans les hauts étages faisait chuter le prix du loyer, mais tout de même, lui ne gagnait pas plus de 7000$ par mois, et le fait que Maggie ne travaille pas n’était pas pour améliorer la situation. Mais vous connaissez tous le remède miracle quand on est milliardaire ? Un coup de téléphone et dix minutes de parlotte avec maman avait finies de rassurer Madame Thomson quant au bien fondé d’un besoin d’argent aussi régulier, en effet il avait un peu amadoué sa mère dans l’espoir qu’elle lui donnât de l’argent et maintenant c’était chose faite. Ils auraient maintenant 6000$ de plus par mois. Son père gagnait ça en deux trois vols, et sa compagnie en réalisait au moins dix par jours, il ne verrait pas la différence.

« On le prend. »

I. Identité:
Nom: Thomson
Prénom: Andrew
Âge: 24 ans
Nationalité:
Profession: Médecin de nuit.
Salaire: 7000$ + aide financière parentale de 6000$
Etat Civil: Marié

II. Appartement:
Appartement: 1er
Etage: Floor A.
Prix du Loyer: 6000$
Nombre de pièces: 8 pièces

III. Accords:
Je soussigné M. Thomson accepte les termes et les conditions de ce bail de logement. Jurant par mon honneur de le faire, je vous donne donc la preuve de mon honnêteté : [OK BY CHAZE]
En cas de problèmes de paiement contacter Madame Thomson à ce numéro 555-189-302. Elle fera un versement.

Chapitre Dernier. Et après ? Les choses ont-elles changé ?

Oui, elles ont changé, en pire, maintenant pour faire simple il a une dent contre sa femme, elle l’aime toujours dit elle, mais elle préfère dormir seule dans le lit conjugal, leur vie sexuelle est un désert. Leur vie ensemble, car on ne sait pas ce que fait Maggie et on connaît encore moins la vie d’Andy, enfin, il faut dire qu’il a toujours plu et récemment il a couché avec une fille rencontrée en boîte. Pourquoi ? Parce qu’il a 24 ans et que son pénis le démange parfois vous comprenez ?

L’aime-t-il encore ? Après tout on est en droit de se poser la question elle est belle, elle prétend l’aimer, lui aussi, mais qu’en est-il réellement ? Est-elle vraiment l’amour de sa vie ? Peut être pas, surtout qu’en ce moment il y a la petite d’en face qui lui fait de l’effet à notre Andy.

De plus, plus le temps passe plus Andrew se fait de nouveaux potes, de nouvelles copines, et qui sait si d’ici quelques semaines il ne succombera pas à nouveau à la tentation si sa femme ne lui donne pas ce qu’il veut.

Je vous ai déjà dit que Andy ne SUPPORTE pas de dormir sur un canapé alors que c’est son argent qui sert à payer le lit dans lequel dort sa douce ? Et bien maintenant vous le saurez. De plus il faut que je vous dise une dernière chose, la fidélité d’accord, la bêtise non, ne pensez pas qu’il attendra d’être cocu pour tromper aussi sa femme. Surtout que si il peut concrétiser ça un soir avec la belle Kitty il n’y a que peut de doute qu’il saisira sa chance. Séducteur ? Oui un peu trop. Mais après tout c’est pour ça qu’on l’aime non ?

Fame People ? Tu sais quoi ? Je n’ai pas peur de toi, j’en sais autant sur Andy que toi. Andy par contre devrait se méfier de ce que nous savons, car pauvre de lui s’il tient à sauver son couple ce n’est pas ce genre de révélation qui va l’aider... Je me trompe ?

[ENDED]
J'espère que cela sera suffisant pour le rôle Smile

La fiche n'est pas super longue mais je voulais conclure rapidement plutôt que de m'éterniser sur des détails !

{DONE}

J'ai beaucoup aimé Andrew, ton écrit rien à dire, tu as un style tout à fait à toi et c'est agréable à lire, tout à un sens logique tu abordes plusieurs sujets en même temps et pourtant tu nous fait suivre avec des connecteur logiques de bout en bout . Ahh enfin le monsieur Thomson a trompé sa femme..HAHA sa va être bine drôle ça ^^

C'est très prometteur You can play.

Secret& Scénarios envoyés

» Maggie Thomson ou la femme chocolat.